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Gilbert & George

 Gilbert & George se sont rencontrés en 1967 et ont décidé de poursuivre ensemble leurs études entamées séparément à " St Martin’s School of Art" de Londres. C’est là que Gilbert Prousch et George Passmore vont se découvrir, s’associer et surtout s’aimer pour la vie.

 Dès ce moment-là, ils forment un tandem, pas toujours évident, en tant que couple d’artistes et mettent alors en place un nouveau concept :" Être eux-mêmes une oeuvre artistique".

Projet qui grandit avec eux partout où ils sont.

Ainsi ce duo va très vite toucher le coeur du public en réalisant des performances  dans la rue, un théâtre, un musée, un  music-hall, une salle de concert,...vêtus à l’identique d'un costume et d'une cravate ( devenu leur emblème) en chantant avec le plus grand sérieux, quasiment immobiles des airs populaires anglais.

Leur devise : ART FOR ALL
Pas élitistes du tout, Gilbert & George s'efforcent et commencent simultanément à militer pour un art vivant qui s’adresse à tout un chacun, dans un langage simplifié, abordant des préoccupations universelles. Très soucieux de rester accessibles au plus grand nombre, ils délaissent définitivement les beaux-arts classiques jugés trop archaïques et s’orientent rapidement vers de grands montages photographiques, immédiatement reconnaissables et très ironiquement inspirés des vitraux de l’église anglicane, leur ennemie jurée. 


Une multitude de très grands montages photographiques aux codes rigoureux vont alors être produits durant plusieurs décennies de manière systématique, contenant des messages de plus en plus subversifs. Ils sont composés de panneaux assemblés et cernés de noir à la manière de vitraux du Moyen-Age – légèrement aromatisés de constructivisme russe – où l’on retrouve immanquablement la même charte de couleurs: noir, blanc et rouge. Ce n’est qu’en 1980 que surgissent d’autres couleurs vives, criardes et contrastées jusqu’au paroxysme, tandis que les compositions deviennent monumentales.

Leurs oeuvres deviennent de plus en plus orientées ou provocantes pour dénoncer  des sujets tels que la jeunesse à la dérive, le sexe hardcore, l’alcoolisme, l’homophobie, le racisme , la religion ou la mort, avec un flegme désarçonnant de britishness. 

https://360.ch/culture/37733-gilbert-george-hommes-objets/

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