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​Edmundo Solari

« L’essentiel, c’est d’arriver à créer ce que l’on veut, peu importe la matière. »

En Belgique depuis 52 ans, l’artiste belgo-uruguayen Edmundo Solari, nous ouvre les portes de son atelier pour y rencontrer sa propre expression d’un art primitif auquel il est particulièrement attaché. 

Ses premiers émois naissent à travers les livres grâce à un père bouquiniste et, petit à petit, se révèlent alors à lui plusieurs techniques telles que la peinture ou la gravure. Bien que très absorbé par celles-ci, c’est en travaillant en ferronnerie et en pratiquant la soudure qu’il commencera à sculpter.
 

Le métal devient la base de ses œuvres, il est un élément stable et permanent. Edmundo façonne alors ce personnage d’une simplicité évidente qui arbore un côté sauvage et moderne à la fois. 

Il n’est pas vraiment typé, il est d’ailleurs. Habillé de cordages, des tissus, des papier et des autres materieux écletiques, il devient alors sa patte, sa signature.  Son personnage  prend forme et évolue sans cesse.   

« Je suis comme le Dr Frankenstein, j’ai créé un petit monstre et maintenant c’est lui qui me domine. » 

Un lien se tisse entre ce nouvel être et le public. Et en l’absence d’une attitude spécifique, il devient quelqu’un qui évoque une émotion, un message, un peu comme un ami ou comme un membre de la famille. 

L’art des anciens provenant des civilisations de l'Afrique, de l'Océanie et bien sûr du Sud-Américain sont les principales influences d’Edmundo. Il est animé par cette volonté de créer du moderne avec de simples matériaux. 
 

« Je suis dans mon monde et du matin au soir, je me nourris d’art. »  

Edmundo nous raconte que cela reste cependant un métier en 2 actes. Il va tantôt être plutôt solitaire et rêver à ce qu’il va forger, et puis, il y a le monde qui s’invite et où il est bon d’être social. 
En effet, être confronté aux autres permet de se découvrir davantage et d’évoluer en permanence. 
 

Aujourd’hui, son parcours le ramène à ses premiers amours et sans vouloir rejeter son héros de fer, il a ressenti le besoin de revenir à son jardin secret. 
La peinture réapparait et avec elle l’envie de créer de nouvelles choses, conciliant l’éventail de ses talents. 

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